LE MARAIS DE LA MAXE

La tourbière ou marais de la Maxe se situe à quelques centaines de mètres à l’ouest de l’étang du Coucou.

Issu d’un ancien lac glacier, la tourbière présente un intérêt tout à fait particulier par sa flore. On y découvre entre autres, quantité de mousses pionnières, la linaigrette, la parnassie des marais ainsi que le drosera à feuilles rondes (rotundifolia) qui fait partie des 11 espèces de plantes carnivores que l’on compte en Alsace et dans les Vosges.

Les tourbières sont des trésors pour les scientifiques. Elles sont de véritables archives d’un passé très éloigné. Elles nous informent sur l’origine du tapis végétal actuel de nos régions. Dans les milieux tourbeux, rien ne se développe, pas même les micro-organismes de la putréfaction. La décomposition est tellement lente – quelques centimètres par siècle –que de nos jours les chercheurs découvrent sur ces cites des pollens vieux de plusieurs siècles parfaitement bien conservés.

Comme beaucoup de tourbières, celle de la Maxe fut exploitée de 1894 à 1913 et elle fut reliée à la gare du Coucou par un embranchement de la « Waldbahn.»
Fort heureusement on ne remarque plus grand chose de cette époque et la nature y a repris ses droits.

La tourbière de la Maxe, vestige d’un passé lointain, demeure cependant un milieu fragile qu’il faut absolument protéger.
Bonnes promenades et bon séjour dans la région !